Parcours
La soprano japonaise, Noriko Urata fait ses études de chant à l’université de musique de Kunitachi (Tokyo), puis se perfectionne au CNSM de Paris, où elle obtient un premier prix en 2001. Noriko remporte le prix spécial du jury au concours international de chant de Marmande en 2000, et le prix de Mozart au concours de Clermont-Ferrand en 2005.
Sur scène
En 2012-13, elle interprète le rôle titre de Tosca et Violetta Valery dans La Traviata avec Opéra Nomade, (direction d’Amaury du Closel, mise en scène de Pierre Thirion-Vallet).
En 2014 et 2015 : le rôle-titre de Tosca, Fiordiligi (Cosi fan Tutte), Violetta Valery avec Opéra Nomade, Zemfira (Aleko) de Rachmaninov au Centre lyrique Clermont-Auvergne.
Elle débute sur scène en 2001, avec le rôle de Miss Wordworth (Albert Herring) à l’Opéra de Rennes. Durant les années qui suivent, elle incarne les rôles de : Roxana (La Verita in Cimento de Vivaldi) avec l’ARCAL sous la direction de Jean-Christophe Spinosi, Susanne (Le Nozze di Figaro) avec Opéra en Plein Air, Une Donzelle (Il Re Theodora in Venezia) de Paisiello au Festival de Montpellier dirigé par Enrique Mazzola, Paracha (Mavra de Stravinsky) au Théâtre de Marseille (direction de Daniel Klajner), Fraü Fluth (Die Lustigen Weiber von Windsor de Nicolaï) à Bayreuth (Stadthalle), la Première Dame (La Flûte Enchantée) au Théâtre de Toulon dirigé par Giuliano Carella, Mimi (La Bohème) au festival Zomeropera en Belgique, Pamina (La Flûte Enchantée) avec Opera North (tournée dans les théâtres en Angleterre).
Elle est invitée sur France 2 dans « Musique au cœur, 5 étoiles » presenté par Eve Ruggieri, où elle chante l’air de Cio-Cio san « Un bel di,vedremo » extrait de Madama Butterfly, unanimement appréciée, elle incarne le rôle-titre de Madama Butterfly au Festival de musique d’Antibes et au Festival Les Journées lyriques de Chartres.
En concert
Noriko Urata donne régulièrement des récitals et des concerts. Durant sa carrière elle chante un répertoire très varié allant du baroque au contemporain, les Madrigaux de Monteverdi, sous la direction d’Emmanuelle Haïm, la Messe en Ut, L’Exsultate, Jubilatede Mozart dirigé par Jean-Claude Malgoire, le Stabat Mater de Pergolesi et Laudate pueride Vivaldi, La senna festeggiante de Vivaldi dirigé par Jérémy Rhorer, le Requiem de Mozart, la 4ème de Symphonie de Mahler, des Cantates de Haendel au festival de Rheinsberg, le Magnificat de Bach, le Gloria de Vivaldi, le Psaume 42 de Mendelssohn,Les Saisons de Haydn, Elias de Mendelssohn, un concert symphonique Knoxville Summer 1915 de Samuel Barber, Gilgamesh de Martinu…