Parcours
Le ténor Sébastien Obrecht a commencé à chanter après un riche parcours de violoncelliste. Il alors étudié avec Howard Crook et travaille actuellement avec Lionel Sarrazin.
Ses débuts lui sont offerts par Paul Mc Creesh dans le rôle de Mathan dans Athalia d’Haendel. Cette production de l’Académie d’Ambronay est diffusée dans «musiques au coeur» d’Eve Ruggieri. Dès lors il est invité à se produire en soliste avec Le concert Spirituel, Le Parlement de Musique, Les Passions, Le Baroque Nomade…
La scène et les répertoires
Artiste polyvalent, Sébastien aborde avec autant d’aisance les répertoires classiques romantiques et contemporains à l’Opéra, en Oratorio, et montre beaucoup d’intérêt pour des formes plus intimistes telles le lied, la mélodie, le madrigal…
Dans le répertoire mozartien, il a chanté Tamino (La Flûte enchantée) au côtés de Sumi Jo, Don Ottavio qu’il reprend bientôt dans Don Giovanni mis en scène de Patrick Poivre d’Arvor et dirigé par Debora Waldman avec Opéra en plein air.
Récemment
En Octobre 2014 il chante le rôle titre dans Mitridate à l’Opéra de Tbilissi et à au festival de Szeged sous la direction de Gianluca Marciano.
Apprécié pour ses qualités théâtrales, Sébastien Obrecht s’illustre avec autant d’aisance dans l’opéra Romantique et XXème. Il a maintes fois interprété Don José dans Carmen de Bizet, à Paris et à Londres. Très récemment il a chanté son premier Hoffmann avec La Fabrique Opéra de Grenoble, dirigé par Patrick Souillot dans une mise en scène de JJ Durand. En 2013-14 Sébastien à également incarné Peter Quint et le Narrateur dans Turn of the Screw de Britten à l’opéra d’Istanbul; sa performance dans ce rôle au festival de Szeged lui a valu de gagner le prix « Best male performer » du Concours Armel Opera-Arte Live. Suite à ce succès, il a été invité à se produire avec Orchestre au Victoria de Genève pour le concert du Nouvel an.
Parmi ses rôles récents citons: Peleo dans Le nozze di Teti e di Peleo de Rossini dirigé par JC Spinosi (Opéra de Rennes)- Tony Reichmann dans Elegy for Youg Lovers de Henze direction Arturo Tamayo au festival de Lugano- Le tambour major dans Wozzeck de Berg, mis en scène par André Engel à Royaumont- enfin Harlekin et un Soldat, dans Der Kaiser von Atlantis de Viktor Ullmann dans une mise en scène signée Louise Moatty, avec l’ensemble Ars nova dirigé par Philippe Nahon.
En concert
En Oratorio, il est régulièrement sollicité comme ténor et évangéliste des Passions de Bach et comme Taille solo dans la musique baroque française (disques Beata est Maria avec les Passions et Te Deum de Levens avec Sagittarius).
En 2015, il est invité à chanter les Vêpres de Monteverdi à Sion avec Novantiqua.
Il chante régulièrement le Requiem de Mozart et des œuvres sacrées de Haydn –Les Saisons, la Création, Stabat Mater– et récemment la Nelson Messe avec le Royal Philharmonic Orchestra de Londres invité et dirigé par John Gibbons.
Dans le cadre de la musique sacrée romantique, Sébastien Obrecht se produit dans Das Paradies une die Peri de Schumann sous la baguette de Cyril Diederich, Elias de Mendelsohn, L’Enfance du Christ de Berlioz et prochainement Les Sept Paroles du Christ de César Franck à Paris.
On a pu entendre le ténor dans la mélodie française et dans le lied aux côtés de Jean-François Zygel dans son «Cabaret Classique» et ses «Leçons de musique» ainsi que dans «L’atelier des Chanteurs» de Stéphane Goldet dans Tel jour telle nuit de Poulenc.
Artiste aventureux de nature, Sébastien Obrecht a incarné un Orphée chantant et s’accompagnant au violoncelle dans la dernière création de Montalvo-Hervieu, Orphée, spectacle mêlant des danseurs de tous horizons avec des chanteurs et circassiens.
Il a lui même écrit ses arrangements pour voix et violoncelle et contribué à la construction musicale du spectacle qui a fait l’objet de 2 ans de tournée internationale.