Nous n’allons pas prétendre que tout est normal. Et nous ne pouvons pas faire comme si de rien n’était, puisque nous avons tiré quelques leçons de l’histoire… Le déni n’a pas franchement réussi au roi Midas… Pas plus qu’à son successeur, Crésus, dont un opéra victorieusement surgi de l’histoire, vient raconter les diverses fortunes. Écrit par Reinhard Keiser, élève des mêmes maîtres que Bach et comptant parmi les compositeurs allemands les plus célébrés de la période baroque, ce Crésus est riche d’une inspiration vocale italienne et d’une rigoureuse orchestration allemande, et fit, comme on dit, un malheur en son temps.
Nous vous invitons à le redécouvrir, mis en scène par Benoît Bénichou sous la direction musicale de Johannes Pramsohler, qui ont uni leurs enthousiasmes pour présenter une œuvre « qui mêle le populaire au savant, où l’humour vient contrebalancer l’héroïsme et interroge sur le sens de l’activité humaine, unissant guerriers, philosophes, traitres, amoureux, serviteurs impertinents et truculents ».
Une fois n’est pas coutume, en ce début de saison, nous roulons donc sur l’or… de Crésus. Nous ne pouvons pas vous offrir le monde d’avant, mais nous avons à vous proposer un monde ancien et rutilant, et, en accord avec les dispositions en vigueur, 9 chanteurs solistes, et, dans la fosse, les 22 musiciens de l’Ensemble Diderot. C’est beaucoup, mais nous avons plus : des dispositions souples pour vous permettre d’organiser au mieux votre venue. Et mieux encore : un désir plus vif que jamais de vous revoir dans nos murs. Argent, musique, désir… Qui dit mieux ?
© Amélie Kiritzé Topor
[Repost | Actualité du Théâtre de l’Athénée | Page Facebook du Théâtre de l’Athénée]