L’Occasione fa il ladro

Opéra de chambre / farce
Musique de Rossini (Venise, 1812)
Texte de Luigi Prividali

mise en scène : Dan Jemmett
direction musicale : Jean-Christophe Spinosi
& Ensemble Matheus

Présentation

L’Occasione fa il ladro
Ou l’échange de la valise


Rossini / L’OCCASIONE FA IL LADRO / Paris… par ahperfido
Par une nuit de tempête, Don Parmenione et le Comte Alberto, accompagnés de leurs serviteurs respectifs, trouvent refuge dans la même auberge. Ils sympathisent et échangent des propos sur leurs voyages.
Le premier est à la recherche de la sœur d’un de ses amis qui s’est enfuie avec un séducteur. Le second se rend à Naples, où il doit rencontrer pour la première fois sa future épouse. Au moment de repartir, le domestique du Comte Alberto échange par erreur les valises des deux gentilshommes. Restés seuls, Parmenione et son serviteur Martino s’aperçoivent de l’erreur. Martino décide de forcer la valise. Elle contient, entre autres, le passeport du Comte et le portrait d’une jeune fille qui plaît beaucoup à Don Parmenione. Pensant qu’il s’agit de la femme promise à Alberto, il décide de se substituer à lui afin de l’épouser.
Pendant ce temps, dans la maison de la future épouse, la jeune marquise Berenice, on se prépare au mariage. Elle se tourmente : son père, avant de mourir, l’avait destinée à Alberto mais elle ne se résoudra à l’épouser que lorsqu’elle sera sûre de ses propres sentiments et de la sincérité de son prétendant. Aussi décide-t-elle d’échanger ses vêtements avec ceux d’Ernestina, sa femme de chambre et confidente. Elle pourra ainsi voir de qui s’éprend vraiment le Comte. Don Eusebio, oncle et tuteur de Berenice, sera complice du stratagème.
Parmenione, habillé des vêtements d’Alberto, se présente à Ernestina vêtue de ceux de la marquise. La servante s’éprend immédiatement de celui qu’elle croit être le promis de sa maîtresse, et le sentiment semble être réciproque, même si elle ne ressemble guère au portrait.
Entre-temps, Alberto arrive de l’autre côté et rencontre Berenice (vêtue en femme de chambre). Ils se plaisent au premier regard et, tandis que la marquise se réjouit de l’époux qui lui est destiné, celui-ci déplore intérieurement qu’elle ne soit pas celle qui lui est promise.
Quand les deux couples se trouvent en présence de Don Eusebio, la confusion est à son comble : nul ne sait qui des deux prétendants dit la vérité sur son identité, Parmenione détenant le passeport d’Alberto.
La grande confrontation se déclenche alors : Le Comte déclare à la fausse Berenice qu’il est prêt à rompre tout engagement si elle ne l’aime pas. Don Parmenione rejette la fausse femme de chambre et ne sait s’il doit la croire quand elle affirme être la véritable marquise.
Au jeu de qui est qui, Parmenione se trompe plusieurs fois tandis que son serviteur Martino ruse pour éviter de répondre précisément. Alberto déclare alors vouloir épouser la « fausse servante » Berenice même si son rang n’est pas celui de marquise.
Finalement, c’est Parmenione qui révèle sa véritable identité : on réalise à ce moment qu ‘Ernestina est justement la jeune fille enfuie qu’il recherchait. Il lui demande de l’épouser, ce qu’elle accepte. Alberto peut donc épouser la vraie Berenice et pardonner à son rival imposteur. Un dernier malentendu est levé : le portrait est celui de la sœur d’Alberto, qui l’apportait en cadeau à sa future épouse.

Distribution

Une création de l’Arcal, cie nationale de théâtre lyrique et musical


direction musicale : Jean-Christophe Spinosi
mise en scène : Dan Jemmett
scénographie : Denis Tisseraud et Dan Jemmett
costumes : Sylvie Martin-Hyszka
lumières : Arnaud Jung
maquillage : Elisa Provin
chef de chant et continuo : Hélène Clerc-Murgier
conseiller musical : Damien Colas
répétitrice d'italien : Rita De Letteris
traductrice du livret : Céline Foucaut
assistante à la mise en scène : Céline Gaudier

avec

Berenice : Chantal Perraud, soprano
Parmenione : Jacques Calatayud, baryton
Alberto : Benoît Bénichou, ténor
Ernestina : Chantal Santon, soprano
Martino : Jean-Claude Sarragosse, baryton-basse
Eusebio : Eric Trémolières, ténor

Ensemble Matheus

Disponibilité

Historique
Spectacle créé au Quartz de Brest en janvier 2004
2003-2004 : 26 représentations
Brest - 29 le 10/01/2004 à 20h30 au Quartz
Brest - 29 le 12/01/2004 à 20h30 au Quartz
Nanterre - 92 le 16/01/2004 à 21h00 à la Maison de la Musique
Villejuif - 94 le 23/01/2004 à 20h30 au Théâtre Romain Rolland
Sartrouville - 78 le 27/01/2004 à 21h00 au Théâtre de Sartrouville-CDN
Sartrouville - 78 le 28/01/2004 à 21h00 au Théâtre de Sartrouville-CDN
Noisy-le-Grand - 93 le 01/02/2004 à 17h00 à l'Espace Michel Simon
Epernay - 51 le 03/02/2004 à 20h30 au Salmanazar
Massy - 91 le 06/02/2004 à 20h00 à l'Opéra
Massy - 91 le 07/02/2004 à 20h00 à l'Opéra
Troyes - 10 le 10/02/2004 à 21h00 au Théâtre de La Madeleine
Reims - 51 le 14/02/2004 à 20h30 à l'Opéra
Reims - 51 le 15/02/2004 à 14h30 à l'Opéra
Quimper - 29 le 24/02/2004 à 20h30 au Théâtre de Cornouaille
Quimper - 29 le 25/02/2004 à 20h30 au Théâtre de Cornouaille
Saint Brieuc - 22 le 27/02/2004 à 20h30 à La Passerelle
Maisons-Alfort - 94 le 06/03/2004 à 20h45 au Théâtre Claude Debussy
Vichy - 03 le 09/03/2004 à 20h30 à l'Opéra
Le Mans - 72 le 12/03/2004 à 20h30 au Théâtre Municipal
Villeparisis - 77 le 21/03/2004 à 15h30 au Centre Culturel J. Prevert
Rungis - 94 le 26/03/2004 à 21h00 à L'Arc en Ciel
Paris - 75 le 29/03/2004 à 19h30 au Théâtre des Champs Elysées
Rennes - 35 le 01/04/2004 à 20h00 à l'Opéra
Rennes - 35 le 02/04/2004 à 20h00 à l'Opéra
Rennes - 35 le 04/04/2004 à 16h00 à l'Opéra
Poitiers - 86 le 08/04/2004 à 20h30 au Théâtre

Production
Arcal
Ensemble Matheus
Coproduction
Le Quartz de Brest
Maison de la Musique de Nanterre
Soutien
Opéra en Ile de France
Fondation d'Entreprise France Telecom
Adami
Spedidam

 

Intention

L'Occasione fa il ladro et Dan Jemmett


C'est au cours de la tournée de La Verità in cimento de Vivaldi l'année dernière que s'est dessinée cette nouvelle collaboration d’Opéra en Ile de France avec l'Arcal, Jean-Christophe Spinosi et son Ensemble Matheus autour de cette farce de jeunesse de Rossini.

Ces farces sont comme un laboratoire, où, avec une liberté magnifique, Rossini expérimente ce qui sera l’une des marques de son style : cette vitalité, cette force d'imagination.

Il y a magie à l'opéra quand il y a une vraie rencontre entre un chef d'orchestre et un metteur en scène. Le goût de Dan Jemmett pour les farces du jeune Rossini, son plaisir à la dimension jubilatoire de cette musique, comme la joyeuse liberté avec laquelle il aborde les œuvres, laissent augurer d'une telle rencontre. Dan Jemmett est un malicieux qui fait du théâtre un jeu, une manière de magnifier son essence pour le plus grand plaisir des acteurs et des spectateurs. S’il n'encombre pas son théâtre d'interprétations, il a en revanche besoin de l'enraciner dans un espace décalé par rapport au texte, créant de nouveaux repères pour le jeu : "Si j'ai un décor qui signifie le lieu, même s'il est abstrait, je me sens moins libre d'imaginer, de rêver. S'il n'y a rien on s'égare dans l'infini des possibles. Ce qui est important pour moi c'est de trouver des éléments avec lesquels les acteurs peuvent jouer, qui évoquent, sans peut-être correspondre strictement au texte". Tout commence par "la pièce m'a fait penser à…", une idée fondatrice du spectacle.

Dan Jemmet ajoute, résumant ainsi l'intrigue de L'Occasione fa il ladro : "Une valise, ça ne paie pas de mine, ça n'a l'air de rien, mais c'est un vrai robot-Marie de l'imaginaire. Il suffit d'un rien, que quelqu'un se trompe de valise pour que surgisse une formidable aventure... J’ai voulu un spectacle plutôt réjouissant et festif, du pur divertissement, presque une farce. Ici, je ne peux pas perturber la structure initiale comme j'ai tendance à le faire au théâtre ! Pas de mise en déroute d'une mise en scène conventionnelle ! L'écriture musicale de Rossini est ouverte et librement généreuse, au service des chanteurs. Je souhaite aborder l'opéra comme j'aborde le théâtre. Ce qui m'importe c'est de réunir une équipe d'acteurs ou de chanteurs, dans ce désir de jouer pour un moment à partager. Dans la recherche d'un ton, d'une couleur et de mots… "

Souvenirs italiens...

De bon matin, installé dans un minuscule café d’un village près de Pise, je buvais un café en mangeant un beignet de médiocre qualité.
Le patron de ce lieu passait des extraits du Barbier de Séville, dans une version que je ne connaissais pas ou que j’avais oubliée. Mais cela n’a pas d’importance…

Ce que j’aime à me rappeler, c’est comment cette musique, le soleil déjà chaud sur mon visage et la vue au-dessus des collines, à travers la campagne jusqu’à la mer... comment cette musique semblait transformer mon beignet, plus qu’ordinaire, en le plus savoureux petit de ma vie.

Plus tard, ce même jour, je pris un train de nuit de Florence à Paris et y rêvais de l’opéra et de la musique de Rossini.

Dan Jemmett

Dates

Ressources

L'œuvre

En 1812, Gioacchino Rossini a 20 ans. 1812 est l’une de ces années folles, trépidantes, où Rossini étourdi d’inspiration, grisé de travail, laisse filer la musique de sa plume avec un bonheur inégalable. Il bondit de Venise à Milan, de Milan à Venise. les mélodies lui viennent par dizaines. Il les chante, il les rêve, il les jette, il ne sait plus où donner de la tête : il va composer cinq opéras cette année là... Farce, sous-titrée «burletta per musica», L’Occasione fa il ladro est créée le 24 novembre 1812 au théâtre San Moisé de Venise. Avec L’Occasione fa il ladro o Il Cambio della valigia, le librettiste Luigi Prividali joue sur des quiproquos étourdissants, nés d’un échange de valise dans une auberge de campagne ; il s’inscrit dans la grande tradition des intrigues burlesques du dix-huitième siècle. Sans ouverture, le rideau se lève après un bref prélude, suivi de l’un de ces orages qui vont émailler un certain nombre d’ouvrages du compositeur. Si l’air de Parmenione «Che sorte, che accidente» souligne la nature bouffe des situations, la cavatine de Bérénice «Vicino è il momento» se développe dans les tons pathétiques et élégiaques des compositeurs futurs, comme l’air du ténor «Se non m’inganna il core», de couleur déjà donizettienne ; quand au début du premier trio, nous le retrouvons dans le finale du quintette «Di tanto equivoco di tal disordine» au premier acte du Barbier de Séville.

Entretien avec Damien Colas

L'un des meilleurs spécialiste de Rossini
  • A la création de L'Occasione (1812), quelle est la situation de l'opéra en Italie ? L'opera buffa célébré par Cimarosa et Paisiello au siècle précédent est-il toujours un modèle de référence ?
On a beaucoup parlé d’une prétendue période d’éclipse en Italie pendant les années 1790-1810, entre la disparition de Cimarosa et Paisiello et l’apparition de Rossini. En réalité, si Rossini et son librettiste prirent soin de « s’excuser » de l’audace qu’ils prenaient à remettre en musique le Barbier de Séville en 1816, c’est bien que l’opéra de Paisiello était encore connu. Les opéras de Mozart n’étaient pas aussi ignorés qu’on a pu le penser longtemps, même s’ils ne connaissaient pas encore la consécration que leur apporta l’époque romantique. Cependant, contrairement au genre « noble » de l’opera seria, le genre comique se déclinait en une multiplicité de sous-genres : dramma giocoso, dramma semi-serio, comédie napolitaine, farce en un acte. C’est dans ce genre, le moins prestigieux de tous, que Rossini fit ses débuts. La farce en un acte était une spécificité des petits théâtres de Venise, et le risque n’était pas bien grand, pour un impresario, c’est-à-dire un directeur de théâtre, que d’offrir sa chance à un compositeur débutant. C’est donc dans ce genre mineur, mais offrant déjà de multiples possibilités, que Rossini saisit sa chance, de façon déjà magistrale, dès son entrée dans le monde lyrique en 1812. Il avait tout juste vingt ans.
  • L'Occasione fa il ladro porte, par sa structure, son organisation, son livret à la Goldoni, les habits du XVIIIème siècle. En quoi est-ce un opéra novateur ?
Goldoni fit bien sûr appel au « lieu » (aussi bien topographique que rhétorique) de l’auberge dans ses comédies, et il s’agit d’un ingrédient dramaturgique très astucieux qui permet de faire se rencontrer des personnages qui ne se connaissent pas. Mais le ton de l’Occasione est bien moins élevé que les comédies de Goldoni. Cette burletta dérive en partie d’une source française : il s’agit de l’une des premières comédies du jeune Eugène Scribe, Le prétendu par hasard, ou L’occasion fait le larron, représentée en 1810 au théâtre des Variétés. Cette pièce est une « comédie en vaudeville », c’est-à-dire une comédie où sont interpolées des chansons dites par les personnages sur des airs connus de l’époque. L’adaptation de Prividali et Rossini suit donc l’original de deux ans seulement : c’est dire combien les librettistes italiens étaient au courant des dernières nouveautés qui venaient de l’autre côté des Alpes ! Mais, de ce point de vue, le livret de l’Occasione n’est pas une exception. Sur les cinq farces que Rossini composa en 1812-1813, trois sont tirées d’une source française. Les débuts du musicien à Venise sont donc marqués par un double héritage : celui de la musique des maîtres italiens postérieurs à Mozart et Cimarosa (Generali, Pavesi, Mayr), et celui du répertoire théâtral français. Ce qu’il y a de novateur, à ce stade de la carrière de Rossini, c’est certainement l’audace du compositeur dans le langage musical qu’il emploie.
  • La spécificité du style rossinien apparaît-elle déjà dans cette œuvre ?
Certainement. Commençons par l’orchestre, qui stupéfia les contemporains. On y trouve encore la grâce de l’école « tardi-napolitaine », c’est-à-dire ce style mélancolique, en demi-teintes, hérité de Cimarosa et Paisiello, que l’on reconnaît dans la légèreté de l’accompagnement des cordes ou l’élégance des solos des bois qui nimbe notamment les deux amoureux, Alberto et Berenice, dans la douceur du nocturne. Mais, en d’autres pages, c’est une véritable folie orchestrale que le compositeur déchaîne, comme la tempête de l’ouverture, déjà écrite pour La pietra del paragone et finalement reprise dans le Barbier de Séville, ou encore les étonnantes accélérations en fin de numéro, comme dans l’introduction, où le procédé du fameux crescendo est déjà en place, ou encore la fin de l’air de Parmenione. Les deux mêmes opposés se retrouvent dans le chant. Le personnage de Berenice est touchant, et l’émotion qui se dégage de son chant relève du canto fiorito du genre sérieux. Les personnages comiques, à l’inverse, s’expriment par un chant syllabique parfois tellement accéléré qu’on ne perçoit guère plus que les consonnes. Certes, ce style en nota e parola existait déjà à la fin du XVIIIe siècle, mais c’est certainement Rossini qui eut l’idée de l’exalter pour créer une virtuosité bouffe !
  • Peut-on considérer cette burletta comme un opéra d’ «apprentissage»" pour un compositeur agé de 20 ans ? Ouvre-t-il la voie vers les grands opéras comme Tancrède ou le Barbier de Séville ?
Oui. L’apprentissage, c’est la découverte des codes qui régissent un genre et un métier. C’est un moment d’échange entre un maître, qui transmet un savoir, et un jeune, qui apporte son enthousiasme et, dans sa naïveté, des remises en question aussi « dangereuses » qu’intéressantes pour qui sait les entendre. On trouve tout cela dans les farces de jeunesse de Rossini. La dramaturgie musicale des futurs drammi giocosi, de l’Italienne à la Cenerentola, s’y observe en miniature : la structure des airs est déjà acquise, ainsi que celle des ensembles. Le quintette est construit sur le modèle des « finales en chaîne » de la comédie en musique de la fin du XVIIIe siècle, et il n’a pas grand-chose à envier à ceux de Haydn ou Cimarosa. Voilà pour l’héritage. Voyons maintenant les innovations : le « son » rossinien, qui devait déclencher quelques années plus tard une véritable hystérie collective dans l’Europe entière, est déjà trouvé, du frémissement des cordes sur le chevalet à l’explosion de tous les pupitres des bois dans les tourbillonnants crescendos. La seule chose qui manque encore, c’est une expression personnelle du « pathétique ». Mais Rossini a toute une carrière devant lui, et, d’Elisabetta à Guillaume Tell, c’est précisément ce à quoi il s’emploiera à parvenir. Damien Colas est auteur de :
  • Rossini, l’opéra de lumière Découvertes Gallimard 1992
  • Mélodie et ornementation in The Cambridge Companion to Rossini. Cambridge Press 2003.
  • Les notations des chanteurs dans les matériels d’exécution des opéras de Rossini à Paris. Thèse de Doctorat de Musicologie. (Université Paris IV)

Ateliers et rencontres autour du spectacle

Dès l'origine, l'Arcal a choisi, en accompagnement à ses productions d'opéras, de mener une véritable politique d'action culturelle dans le domaine lyrique. Dès que la décision de créer un opéra est prise, l'équipe de l'Arcal réfléchit avec le metteur en scène, le compositeur, les artistes et les techniciens au contenu des ateliers et des actions qui seront mis en place autour du spectacle. Pensés comme complémentaires, les angles d'approche sont très divers.
  • Le Salon Rossini
Sous la forme d’un concert-lecture d’une quarantaine de minutes, le Salon Rossini tentera d’approcher le mystère de cet homme qui, au faîte de sa gloire, va cesser de composer pour l’opéra et ne se consacrer qu’à de délicieuses miniatures telles que Les Péchés de vieillesse, Les Soirées Musicales, Les Nocturnes, etc. Ses quelques écrits, les commentaires précieux que Stendhal nous a laissés, et les anecdotes qui couraient sur l’homme seront la matière textuelle de cette petite forme qui sera suivie d’un débat. Conception Xavier Ricard. Intervenant(s): Quatre chanteurs et un pianiste Durée : 40 min. + débat Matériel : un piano
  • Atelier vocal
A partir d’un album vocal d’extraits d’airs célèbres de Rossini , un chanteur propose de faire fredonner ces musiques que tout le monde a déjà plus ou moins en mémoire. Cela donnera lieu également à la présentation historique et musicale de ces « tubes ». Intervenant(s) : Un chanteur de la production et un pianiste Durée : 1h30 Matériel : un piano
  • Présentation de l’œuvre et le travail du metteur en scène
Présentation de l'histoire et des personnages de L'Occasione fa il Ladro. Les parti pris du metteur en scène et sa méthode de travail. Intervenant(s) : Céline Gaudier, assistante du metteur en scène Durée : 1h30 Matériel : un lecteur CD
  • Atelier avec les chorales
Apprentissage d’un extrait d’opéra ou d’une autre partition chorale de Rossini (Les partitions pourront êtres communiquées à la rentrée afin de permettre un travail en amont. La rencontre finalise un travail musical sur une partition qui doit être sue et maîtrisée) Intervenant(s) : Hélène Murgier, chef de chant Durée : 1h30 à 2h Matériel : un piano
  • Atelier théâtre
A partir du livret, un comédien propose de s’approprier l’histoire et d’étudier les personnages dans les scènes de farce. Intervenant(s) : Un comédien Durée : 2h00 Matériel : à déterminer
  • Portrait de Rossini
Découverte de l’homme et du compositeur à travers des textes et des extraits musicaux. Intervenant(s) : Patrick Barbier, musicologue et conférencier Durée : 1h30 Matériel : un lecteur CD