Faire entendre les femmes créatrices

L’Arcal met en avant les femmes créatrices : M.-A. Walpurgis, princesse de Bavière, compositrice, mais aussi femme de lettres, élève de Hasse et Porpora, écrivit texte et musique et chanta le personnage de Talestri, inspiré de son rôle politique et des Lumières.

Teaser de «Talestri, Reine des Amazones» par Victor Toussaint

Le projet, par Catherine Kollen

Talestri, Reine des Amazones met en scène la guerre entre les hommes et les femmes, chez les Amazones qui ont juré la mort des hommes après avoir subi leurs vicissitudes, jusqu’à ce que l’amour s’en mêle, au cœur même de leur Reine, et que la vertu et le courage du prince scythe et de son compagnon ne les incitent à changer leurs lois…. 
Ce personnage de Talestri (Thalestris en français), reine rationnelle et bienveillante, pourrait ressembler beaucoup à Marie-Antoinette de Bavière.
Le livret est original et audacieux car les compositrices étaient habituellement restreintes au répertoire « décent » mais niais des pastorelles, d’autant plus que c’est la compositrice elle-même qui prit la plume (et offrit son livret aussi au compositeur Ferrandini qui en tira un autre opéra). 
Dans les opéras des 17e et 18e siècles sur le sujet des amazones, écrit par des hommes, ces guerrières sont toujours vues du point de vue masculin comme des ennemies à conquérir ou à abattre, qui perdent leur pouvoir en se mariant. 

Ici, Maria-Antonia Walpurgis, qui travailla avec son mari sur des réformes politiques, nous montre l’opéra du point de vue des femmes, surtout de Talestri, qui s’affirme comme reine et ne perd pas son pouvoir en se mariant après avoir aboli les lois extrêmes de son royaume pour parvenir à la réconciliation des deux peuples ennemis. 

La musique, qui signe la bascule entre le baroque et le classique, a une vivacité et un sens dramatique remarquable, avec de nombreux récits accompagnés par l’orchestre et des airs poignants.

Bérénice Collet met en scène cette « guerre des sexes », avec outre les couples amoureux, un beau rôle de la grande prêtresse, qui devra faire un travail de pardon sur les offenses qu’elle a subies afin d’accueillir le fils qu’elle a eu avec l’ennemi.

Maria-Antonia, princesse compositrice, par Franck-Emmanuel Comte

Lorsqu’en 1760, Maria Antonia de Walpurgis (1724-1780) compose à Dresde Talestri, Regina delle Amazoni, Mozart a 4 ans, et il est déjà au travail ! Bientôt, ses œuvres et celles de ses contemporains éclipseront les fastes du baroque pour consacrer l’avènement du style classique. C’est dans ce grand mouvement de transition qui caractérise l’Europe des arts en cette seconde moitié du 18e siècle qu’il faut resituer la musique de Maria Antonia. Son style s’apparente donc au courant pré-classique, et, plus exactement, à celui de l’Empfindsamkeit (que l’on peut traduire par sentimentalisme). Mais revenons un instant sur le parcours de la princesse-compositrice.

C’est à Munich que la jeune bavaroise apprend les techniques de base de la composition musicale auprès de Giovanni Battista Ferrandini et Giovanni Porta. Musicienne accomplie, elle chante, joue du clavecin et compose. Mais après son mariage avec l’Électeur Friedrich IV de Saxe, c’est à Dresde, au contact de Johann Adolph Hasse et Nicola Porpora que son talent pour la composition s’épanouit. Dresde, somptueuse capitale de la Saxe, ville musicale où l’excellence prédomine avec la légendaire Staatskapelle, exercera une influence déterminante sur la culture musicale de Maria-Antonia. Maîtres incontestés de la scène lyrique, l’italien et l’allemand transmettent à leur jeune élève leur connaissance parfaite des règles de l’opera seria où prédomine la voix, tandis que l’écriture orchestrale privilégie plutôt l’efficacité rythmique au détriment du contrepoint.

A examiner les deux opéras de Maria Antonia et ses recueils d’arias, on retrouve l’essentiel de ce qui fait la gloire de ses deux maîtres : les mélodies sont élégantes et leur architecture s’inspire d’un modèle métrique proche de la danse ou de la marche, tandis que l’utilisation des formules d’ornementation et de coloratures s’intègrent aux lignes mélodiques. Leur vocation n’est pas seulement d’illustrer la virtuosité des interprètes, mais, de par leur intégration à la ligne de chant, de devenir le fondement même du langage sémantique et mélodique : l’expression rayonnante et jaillissante d’une joie de vivre. L’orchestre se fait discret et efficace comme on l’a dit. Il accompagne et colore le chant de la prima donna ou du primo uomo (un castrat la plupart du temps). Ici et là, pointe l’Empfindsamkeit : dans telle aria, c’est un instrument qui s’affranchit de son rôle de doublure des cordes et qui prend la parole en soliste, dans telle autre partie, les récitatifs orchestrés, dits accompagnati, se font plus nombreux, et dans les parties B centrales des airs da capo (A-B-A’), les incursions encore rares de tonalités mineures viennent néanmoins à point nommé souligner la mélancolie ou le trouble des protagonistes du drame… Une esthétique nouvelle se fait ainsi jour, laquelle fera bientôt place au Sturm und Drang, prélude au romantisme.

Et c’est assurément dans Talestri, l’œuvre majeure de la princesse bavaroise que les expressions de cette belle sensibilité s’assemblent avec le plus de bonheur. Cet opera seria en 3 actes, parfaitement équilibré, où le drame se développe avec maîtrise, représente la somme de ses talents. C’est son alpha et son oméga. Le rôle-titre qu’elle composa pour elle même, condense le meilleur de son inspiration : les airs vaillants et concertants pleins d’autorité et de fureur, où les affects extrêmes s’expriment avec force au moyen de vocalises pyrotechniques accompagnées par les syncopes de l’orchestre, alternent avec des arias mélancoliques à l’orchestration subtile où correspondent des lignes de chant riches en douceur comme en suavité. 

C’est surtout dans le magnifique et tragique « Pallid’ombra che d’intorno » du 3e acte, ou l’on prend la mesure du talent de la compositrice. L’orchestration délicate où les flûtes et les bassons à la tierce viennent colorer le délicat tapis de cordes avec sourdines, compose le tableau sonore au milieu duquel s’élève le chant douloureux de la Reine des Amazones,  lequel préfigure le « Ach, ich fühl’s » de Pamina dans La Flûte enchantée. Entre lumière et désespoir Maria Antonia, en peintre habile qu’elle était également, esquisse un crépuscule musical d’où transpirent le talent et la subtilité d’une artiste complète. Et c’est ainsi que l’on réalise combien la jeune princesse n’est pas seulement la sage élève de Porpora et Hasse, mais bien une authentique grande compositrice du Siècle des Lumières qu’il convient de réhabiliter, tout comme nombre de ses consœurs musiciennes injustement oubliées.

Franck-Emmanuel Comte
28 février 2021

Note d’intention, par Bérénice Collet

À l’opéra où l’on a peu l’habitude de voir des œuvres dont le livret et la musique ont été écrits par une femme, 

Talestri, Reine des Amazones porte une voix, un propos et un point de vue inhabituels et bienvenus dans la foule des livrets opératiques. Ici, pour changer un peu, pas de sacrifice féminin, pas de folie féminine, pas de tentatrice maléfique, pas de jalousie ni de soupçons sur la virginité d’une jeune fille, et enfin, pas d’Amazone qui renonce à son trône ou à son pouvoir pour se marier. 

Talestri, Reine des Amazones est un conte initiatique : Maria Antonia Walpurgis dépeint des femmes qui se sont réunies en clan parce qu’elles ont un jour subi l’oppression et la violence des hommes. Elles se sont endurcies et sont devenues des guerrières âpres et redoutables. Elles ont édicté une loi extrême – trop extrême ! – qui repose sur la détestation des hommes et leur destruction systématique. Ainsi, les Amazones n’hésitent pas à les combattre férocement pour conserver leur indépendance.

Mais l’intrigue imaginée par Maria-Antonia Walpurgis conduit les Amazones, sous l’influence de leur nouvelle reine Talestri, amoureuse de l’ennemi, à nuancer leur haine, avant d’amorcer une grande réconciliation avec les hommes. À la condition toutefois de conserver leur indépendance et leur souveraineté.

Dans le climat de guerre qui plane du début à la fin de l’opéra, ce qui frappe c’est le sens du rituel qui s’est établi au sein de la communauté des Amazones. Une spiritualité qui évoque les pratiques chamaniques de communication avec les esprits et la nature, au travers du personnage de la grande prêtresse et de ses assistantes. Magie du rituel, magie de la spiritualité, rempart d’encens et de fumée magique, havre face à l’adversité. 

Bien qu’absents du plateau, les chevaux, partenaires indissociables des Amazones, feront sentir leur présence non loin du lieu où les femmes se rassemblent.

Dans cette société où la vie est rude, les décisions sont prises démocratiquement, lors d’assemblées réunissant toutes les Amazones. Fermes et intransigeantes avec l’intérêt de la communauté, ces femmes n’hésitent pas à combattre leurs sentiments intimes s’ils vont à l’encontre de leur devoir et du groupe : notons au passage que dans l’opéra ou le théâtre des siècles passés, c’est habituellement une posture toute masculine. Au contraire, les valeurs défendues par les deux personnages masculins, Oronte et Learco, sont l’amitié et l’amour, loin des préoccupations politiques des Scythes, le peuple dont ils sont issus.

Talestri, de reine guerrière, va devenir une reine éclairée. Walpurgis a créé avec ce personnage une reine qui lui ressemble : chanteuse, musicienne et compositrice, la Princesse de Bavière joua également un grand rôle politique en œuvrant pour conserver à son fils le trône de Pologne et en empêchant l’Autriche de faire main basse sur la Bavière. 

Nous avons travaillé un espace, ni intérieur, ni extérieur, ou bien les deux à la fois, campement des Amazones, dans lequel les objets lumineux dissimulés dans le décor sont comme une évocation de l’esprit baroque des Lumières.

Enfin, pour représenter ces femmes guerrières, nous rendons hommage à toutes les femmes fortes de notre monde, qui aujourd’hui encore prennent les armes pour se défendre et défendre leur peuple : les femmes Kurdes et Yézidis notamment, qui combattent sur un territoire peu éloigné de celui qu’on prêtait aux Amazones dans l’Antiquité, au bord du fleuve Termodon, au sud de la Mer Noire.

Distribution

Direction musicale Franck-Emmanuel Comte
Mise en scène Bérénice Collet
Scénographie & costumes Christophe Ouvrard
Lumières Alexandre Ursini
Assistante à la mise en scène Lou Brault
Assistante à la scénographie Estelle Deniaud
Participation confection costumes Maud Heintz
Chef de chant & diction italienne Stefano Intrieri
Assistants du directeur musical William Le Sage et Evann Loget
Raymond

Assistant du chef de chant Grégoire Laugraud
Édition de la partition à partir du manuscrit Stefano Intrieri
Voix de l’enregistrement audio du poème de la poétesse afghane Meena Keshwar Kamal Najiba Sharif

Avec les chanteur·euse·s
Anara Khassenova Talestri, princesse puis reine des Amazones : (soprano)
Emilie Rose Bry Tomiri, grande prêtresse de Diane
Anaïs Yvoz Antiope, sœur de Talestri
Iannis Gaussin Oronte, prince de Scythie, amant de Talestri
Joao Pedro Cabral Learco, compagnon d’Oronte, puis amant d’Antiope

Ensemble Le Concert de l’Hostel Dieu – direction Franck-Emmanuel Comte – 21 musiciens
2 flûtes, 2 hautbois, 2 bassons, 2 cors, 12 cordes, 1clavecin

Sebastijan Bereta & Samuel Casale (flûtes)
Maria Raffaele (hautbois 1), Martin Roux (hautbois 2)
Amélie Boulas & Aline Riffault (bassons)
Alessandro Orlando & Théo Suchanek (cors)
Lucien Pagnon (1e violon)
Julia Boyer, Giorgia Simbula, Boris Winter (violons 1)
André Costa, Angelina Holzhofer, Sayaka Shinoda (violons 2)
Sophie Dutoit & Aurélie Metivier (altos)
Clara Fellmann (violoncelle continuo)
Aude Walker-Viry (violoncelle)
Nicolas Janot (contrebasse)
Grégoire Laugraud (clavecin)

Chœur – 6 choristes
Apolline Raï-Westphal
Célia Heulle
Alexia Macbeth
Benjamin Locher
Yannick Badier
Ronan Debois

Equipe technique Arcal | 5 techniciens
Ugo Coppin (régie générale / lumière), Rémi Remongin (régie plateau), Luigi Legendre (régie orchestre & surtitrage), Elisa Provin (maquillage/coiffage)

Fiche technique

Durée 2h15 + entracte
Opéra chanté en italien, surtitré en français
Public adultes & en famille , dès 9 ans.

Scolaires CM avec préparation, collèges, lycées.

Technique opéra avec fosse, 40 personnes en tournée.

Production

Production Arcal, compagnie nationale de théâtre lyrique et musical

Coproduction Centre des Bords de Marne (Le Perreux-sur-Marne), Le Concert de l’Hostel Dieu

Soutien Région Île-de-France – aide à la création, avec la participation du jeune théâtre national

Soutiens institutionnels Arcal Drac Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication, Région Île-de-France, Ville de Paris

Soutiens annuels Arcal Départements de l’Essonne, du Val d’Oise, des Yvelines
L’Arcal est membre du syndicat Profedim, du collectif “Futurs composés”, et membre associé de la ROF (Réunion des Opéras de France).

Soutiens Concert de l’Hostel Dieu
Les projets du Concert de l’Hostel Dieu sont soutenus par la Ville de Lyon, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, l’Institut Français, le Bureau Export, la SPEDIDAM, l’ADAMI, et Musique Nouvelle en Liberté.

TALESTRI, REINE DES AMAZONES opéra (Dresde, 1763) musique et texte Maria-Antonia Walpurgis, princesse de Bavière (1724-1780) redécouverte en première française direction musicale Franck-Emmanuel Comte mise en scène Bérénice Collet une création de l’Arcal, cie de théâtre lyrique et musical direction artistique Catherine Kollen scénographie & costumes Christophe Ouvrard lumières Alexandre Ursini chef de chant & diction italienne Stefano Intrieri assistante à la mise en scène Lou Brault assistant du directeur musical William Le Sage assistante à la scénographie Estelle Deniaud assistant du chef de chant Grégoire Laugraud édition de la partition à partir du manuscrit Stefano Intrieri Emilie Rose Bry, soprano : Tomiri, grande prêtresse de Diane Anara Khassenova, soprano : Talestri, princesse puis reine des Amazones Anaïs Yvoz, mezzo-soprano : Antiope, sœur de Talestri Iannis Gaussin, ténor : Oronte, prince de Scythie, amant de Talestri Joao Pedro Cabral, ténor: Learco, compagnon d’Oronte, puis amant d’Antiope ensemble Le Concert de l’Hostel Dieu direction Franck-Emmanuel Comte Sebastijan Bereta & Samuel Casale – flûtes Maria Raffaele – premier hautbois Martin Roux – second hautbois Amélie Boulas & Diane Mugot – bassons Alessandro Orlando & Théo Suchanek – cors NN – timbales Reynier Guerrero – premier violon Julia Boyer, André Costa, Angelina Holzhofer, Sayaka Shinoda, Boris Winter & NN – violons Sophie Dutoit & Aurélie Metivier – altos Clara Fellmann – violoncelle continuo Aude Walker-Viry – violoncelle Nicolas Janot – contrebasse chœur des Amazones Apolline Raï-Westphal soprano Célia Heulle mezzo-soprano Alexia Macbeth mezzo-soprano chœur des Sythes Benjamin Locher contre-ténor Yannick Badier ténor Ronan Debois baryton équipe technique Arcal NN régie générale Ugo Coppin régie lumière Rémi Remongin régie plateau Luigi Legendre régie orchestre & surtitrage Elisa Provin maquillage, coiffure
Photo du spectacle Talestri, Reine ds amazones, opéra de M.-A. Walpurgis (1763)
Talestri, Reine des Amazones opéra (Dresde, 1763) – Musique et texte M.-A. Walpurgis – Première française 2021
TALESTRI, REINE DES AMAZONES opéra (Dresde, 1763) musique et texte Maria-Antonia Walpurgis, princesse de Bavière (1724-1780) redécouverte en première française direction musicale Franck-Emmanuel Comte mise en scène Bérénice Collet une création de l’Arcal, cie de théâtre lyrique et musical direction artistique Catherine Kollen scénographie & costumes Christophe Ouvrard lumières Alexandre Ursini chef de chant & diction italienne Stefano Intrieri assistante à la mise en scène Lou Brault assistant du directeur musical William Le Sage assistante à la scénographie Estelle Deniaud assistant du chef de chant Grégoire Laugraud édition de la partition à partir du manuscrit Stefano Intrieri Emilie Rose Bry, soprano : Tomiri, grande prêtresse de Diane Anara Khassenova, soprano : Talestri, princesse puis reine des Amazones Anaïs Yvoz, mezzo-soprano : Antiope, sœur de Talestri Iannis Gaussin, ténor : Oronte, prince de Scythie, amant de Talestri Joao Pedro Cabral, ténor: Learco, compagnon d’Oronte, puis amant d’Antiope ensemble Le Concert de l’Hostel Dieu direction Franck-Emmanuel Comte Sebastijan Bereta & Samuel Casale – flûtes Maria Raffaele – premier hautbois Martin Roux – second hautbois Amélie Boulas & Diane Mugot – bassons Alessandro Orlando & Théo Suchanek – cors NN – timbales Reynier Guerrero – premier violon Julia Boyer, André Costa, Angelina Holzhofer, Sayaka Shinoda, Boris Winter & NN – violons Sophie Dutoit & Aurélie Metivier – altos Clara Fellmann – violoncelle continuo Aude Walker-Viry – violoncelle Nicolas Janot – contrebasse chœur des Amazones Apolline Raï-Westphal soprano Célia Heulle mezzo-soprano Alexia Macbeth mezzo-soprano chœur des Sythes Benjamin Locher contre-ténor Yannick Badier ténor Ronan Debois baryton équipe technique Arcal NN régie générale Ugo Coppin régie lumière Rémi Remongin régie plateau Luigi Legendre régie orchestre & surtitrage Elisa Provin maquillage, coiffure
TALESTRI, REINE DES AMAZONES opéra (Dresde, 1763) musique et texte Maria-Antonia Walpurgis, princesse de Bavière (1724-1780) redécouverte en première française direction musicale Franck-Emmanuel Comte mise en scène Bérénice Collet une création de l’Arcal, cie de théâtre lyrique et musical direction artistique Catherine Kollen scénographie & costumes Christophe Ouvrard lumières Alexandre Ursini chef de chant & diction italienne Stefano Intrieri assistante à la mise en scène Lou Brault assistant du directeur musical William Le Sage assistante à la scénographie Estelle Deniaud assistant du chef de chant Grégoire Laugraud édition de la partition à partir du manuscrit Stefano Intrieri Emilie Rose Bry, soprano : Tomiri, grande prêtresse de Diane Anara Khassenova, soprano : Talestri, princesse puis reine des Amazones Anaïs Yvoz, mezzo-soprano : Antiope, sœur de Talestri Iannis Gaussin, ténor : Oronte, prince de Scythie, amant de Talestri Joao Pedro Cabral, ténor: Learco, compagnon d’Oronte, puis amant d’Antiope ensemble Le Concert de l’Hostel Dieu direction Franck-Emmanuel Comte Sebastijan Bereta & Samuel Casale – flûtes Maria Raffaele – premier hautbois Martin Roux – second hautbois Amélie Boulas & Diane Mugot – bassons Alessandro Orlando & Théo Suchanek – cors NN – timbales Reynier Guerrero – premier violon Julia Boyer, André Costa, Angelina Holzhofer, Sayaka Shinoda, Boris Winter & NN – violons Sophie Dutoit & Aurélie Metivier – altos Clara Fellmann – violoncelle continuo Aude Walker-Viry – violoncelle Nicolas Janot – contrebasse chœur des Amazones Apolline Raï-Westphal soprano Célia Heulle mezzo-soprano Alexia Macbeth mezzo-soprano chœur des Sythes Benjamin Locher contre-ténor Yannick Badier ténor Ronan Debois baryton équipe technique Arcal NN régie générale Ugo Coppin régie lumière Rémi Remongin régie plateau Luigi Legendre régie orchestre & surtitrage Elisa Provin maquillage, coiffure
TALESTRI, REINE DES AMAZONES opéra (Dresde, 1763) musique et texte Maria-Antonia Walpurgis, princesse de Bavière (1724-1780) redécouverte en première française direction musicale Franck-Emmanuel Comte mise en scène Bérénice Collet une création de l’Arcal, cie de théâtre lyrique et musical direction artistique Catherine Kollen scénographie & costumes Christophe Ouvrard lumières Alexandre Ursini chef de chant & diction italienne Stefano Intrieri assistante à la mise en scène Lou Brault assistant du directeur musical William Le Sage assistante à la scénographie Estelle Deniaud assistant du chef de chant Grégoire Laugraud édition de la partition à partir du manuscrit Stefano Intrieri Emilie Rose Bry, soprano : Tomiri, grande prêtresse de Diane Anara Khassenova, soprano : Talestri, princesse puis reine des Amazones Anaïs Yvoz, mezzo-soprano : Antiope, sœur de Talestri Iannis Gaussin, ténor : Oronte, prince de Scythie, amant de Talestri Joao Pedro Cabral, ténor: Learco, compagnon d’Oronte, puis amant d’Antiope ensemble Le Concert de l’Hostel Dieu direction Franck-Emmanuel Comte Sebastijan Bereta & Samuel Casale – flûtes Maria Raffaele – premier hautbois Martin Roux – second hautbois Amélie Boulas & Diane Mugot – bassons Alessandro Orlando & Théo Suchanek – cors NN – timbales Reynier Guerrero – premier violon Julia Boyer, André Costa, Angelina Holzhofer, Sayaka Shinoda, Boris Winter & NN – violons Sophie Dutoit & Aurélie Metivier – altos Clara Fellmann – violoncelle continuo Aude Walker-Viry – violoncelle Nicolas Janot – contrebasse chœur des Amazones Apolline Raï-Westphal soprano Célia Heulle mezzo-soprano Alexia Macbeth mezzo-soprano chœur des Sythes Benjamin Locher contre-ténor Yannick Badier ténor Ronan Debois baryton équipe technique Arcal NN régie générale Ugo Coppin régie lumière Rémi Remongin régie plateau Luigi Legendre régie orchestre & surtitrage Elisa Provin maquillage, coiffure
TALESTRI, REINE DES AMAZONES opéra (Dresde, 1763) musique et texte Maria-Antonia Walpurgis, princesse de Bavière (1724-1780) redécouverte en première française direction musicale Franck-Emmanuel Comte mise en scène Bérénice Collet une création de l’Arcal, cie de théâtre lyrique et musical direction artistique Catherine Kollen scénographie & costumes Christophe Ouvrard lumières Alexandre Ursini chef de chant & diction italienne Stefano Intrieri assistante à la mise en scène Lou Brault assistant du directeur musical William Le Sage assistante à la scénographie Estelle Deniaud assistant du chef de chant Grégoire Laugraud édition de la partition à partir du manuscrit Stefano Intrieri Emilie Rose Bry, soprano : Tomiri, grande prêtresse de Diane Anara Khassenova, soprano : Talestri, princesse puis reine des Amazones Anaïs Yvoz, mezzo-soprano : Antiope, sœur de Talestri Iannis Gaussin, ténor : Oronte, prince de Scythie, amant de Talestri Joao Pedro Cabral, ténor: Learco, compagnon d’Oronte, puis amant d’Antiope ensemble Le Concert de l’Hostel Dieu direction Franck-Emmanuel Comte Sebastijan Bereta & Samuel Casale – flûtes Maria Raffaele – premier hautbois Martin Roux – second hautbois Amélie Boulas & Diane Mugot – bassons Alessandro Orlando & Théo Suchanek – cors NN – timbales Reynier Guerrero – premier violon Julia Boyer, André Costa, Angelina Holzhofer, Sayaka Shinoda, Boris Winter & NN – violons Sophie Dutoit & Aurélie Metivier – altos Clara Fellmann – violoncelle continuo Aude Walker-Viry – violoncelle Nicolas Janot – contrebasse chœur des Amazones Apolline Raï-Westphal soprano Célia Heulle mezzo-soprano Alexia Macbeth mezzo-soprano chœur des Sythes Benjamin Locher contre-ténor Yannick Badier ténor Ronan Debois baryton équipe technique Arcal NN régie générale Ugo Coppin régie lumière Rémi Remongin régie plateau Luigi Legendre régie orchestre & surtitrage Elisa Provin maquillage, coiffure