Forme légère, conte musical pour les 6-12 ans
Musique de Jonathan Pontier (Sartrouville, 2003)
Texte de Lucette Salibur
Mise en scène Christian Gangneron
Présentation
À cheval sur le vent, Zaïna, la petite fille de la lune, observait les petits êtres de la vallée des larmes. Tant de désarroi lui soulevait le cœur. Elle se décida à les visiter. S’agrippant à une liane d’étoiles, elle s’élança. « L’écho de vos pleurs est parvenu jusqu’à moi », déclara-t-elle en foulant le sol. Puis à la stupéfaction générale elle rajouta :
Tirez-moi la langue
et je vous redonnerai votre rire.
Distribution
musique Jonathan Pontier
texte Lucette Salibur
mise en scène Christian Gangneron
avec Maryseult Wieczorek, soprano
Erell Bihan ou Damien Valade, régie générale
texte Lucette Salibur
mise en scène Christian Gangneron
avec Maryseult Wieczorek, soprano
Erell Bihan ou Damien Valade, régie générale
Disponibilité
Disponibilité
Spectacle créé au Théâtre de Sartrouville lors du Festival Odyssées 78
Plus de 300 représentations (dans 80% des cas, gratuites pour le public)
informations & diffusion du spectacle : contacter Catherine Kollen ou Laurence Lévi à l'Arcal
Public
Spectacle joué et chanté en français
Durée : 40 mn + 15 mn d’échange avec l’artiste
Public visé :
-en famille à partir de 6 ans
-scolaires : primaires & 6e
Jauge limitée à 2 classes / 70 personnes
Spécificités techniques
Spectacle sans fosse
Les spectateurs, assis sur des coussins, entourent la chanteuse-comédienne.
Ce spectacle se joue sur des plateaux, petites salles à plat ou foyers de théâtre
ou hors-les-murs : écoles, gymnases, salles des fêtes, hôpitaux, plein air etc …
Possibilité de 2 représentations le même jour au même endroit
Montage le jour de la représentation (2 heures)
Démontage à l’issue de la représentation
Fiche technique de Zaïna
2 personnes en tournée
Production
Arcal, compagnie nationale de théâtre lyrique et musical
Théâtre de Sartrouville et des Yvelines-CDN
Soutiens institutionnels de l'Arcal :
Ministère de la Culture (Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île de France),
Conseil Régional d’Île de France
Mairie de Paris.
Soutien public de résidences :
-Pour la résidence à l'Opéra de Reims et en Champagne-Ardenne :
Direction Régionale des Affaires Culturelles de Champagne-Ardenne
Région Champagne-Ardenne.
Spectacle créé au Théâtre de Sartrouville lors du Festival Odyssées 78
Plus de 300 représentations (dans 80% des cas, gratuites pour le public)
informations & diffusion du spectacle : contacter Catherine Kollen ou Laurence Lévi à l'Arcal
Public
Spectacle joué et chanté en français
Durée : 40 mn + 15 mn d’échange avec l’artiste
Public visé :
-en famille à partir de 6 ans
-scolaires : primaires & 6e
Jauge limitée à 2 classes / 70 personnes
Spécificités techniques
Spectacle sans fosse
Les spectateurs, assis sur des coussins, entourent la chanteuse-comédienne.
Ce spectacle se joue sur des plateaux, petites salles à plat ou foyers de théâtre
ou hors-les-murs : écoles, gymnases, salles des fêtes, hôpitaux, plein air etc …
Possibilité de 2 représentations le même jour au même endroit
Montage le jour de la représentation (2 heures)
Démontage à l’issue de la représentation
Fiche technique de Zaïna
2 personnes en tournée
Production
Arcal, compagnie nationale de théâtre lyrique et musical
Théâtre de Sartrouville et des Yvelines-CDN
Soutiens institutionnels de l'Arcal :
Ministère de la Culture (Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île de France),
Conseil Régional d’Île de France
Mairie de Paris.
Soutien public de résidences :
-Pour la résidence à l'Opéra de Reims et en Champagne-Ardenne :
Direction Régionale des Affaires Culturelles de Champagne-Ardenne
Région Champagne-Ardenne.
Intention
Pour Lucette Salibur, c’est la maîtrise de la langue qui rend l’homme maître de son destin.
Le personnage de Zaïna, à la fois mère et langue maternelle, suggère aux enfants, avec les mots du conte, que leur destin est caché dans le plaisir qu'ils auront à maîtriser leur langue.
De cette histoire naît, sous la houlette de Christian Gangneron, un conte musical théâtralisé pour une comédienne-cantatrice dans une robe-décor couverte de langues de tissus.
Un spectacle interactif où les enfants spectateurs, assis en rond autour d’elle, tireront les langues pour faire évoluer l’histoire.
L’occasion pour le metteur en scène de distiller les airs d’opéra qu’il affectionne avec des sons d’aujourd'hui.
Comme un jeu de langues et de notes sur une partition lyrique.
Sorcière blonde enfantée par un rayon solaire, Maryseult Wieczorek, soprano lyrique et magistrale interprète de « Zaïna » emmêle avec un bonheur rare nouvelle et ancienne passion. La première est le chant. La chanteuse d’opéra a commencé sous les auspices, les meilleurs sans doute, de William Christie et ses « Arts Florissants ». A l’opéra elle incarne les personnages du répertoire baroque, mais chante aussi Mozart (Despina dans « Cosi fan tutte ») et Bizet (Micaëla dans « Carmen »). Maryseult, voix de satin et jeu généreux, parcourt la scène en amazone éprise de liberté et d’aventures qui fouettent le sang et accélèrent le rythme cardiaque. « Zaïna » est de celles-là.
Avec Zaïna était-ce la première fois que vous jouiez la comédie ?
Non seulement c’était la première fois, mais la première fois seule. Ce qui m’a angoissée autant que motivée. Angoissée parce que je savais que tout le spectacle reposait sur mon dos. Mais en même temps je me suis dit que ça n’était pas plus mal et d’autant plus excitant que si je n’étais pas à la hauteur, je serais la seule responsable. Motivée également par la qualité d’un texte charnu, fortement ancré dans la nature. Lucette Salibur a un univers extrêmement riche et généreux, lumineux.
Vous êtes une artiste lyrique, donc habituée aux scènes vastes et à vous produire devant un public averti. Lorsque C. Gangneron vous a parlé de petite forme pour le jeune public, comment l’avez-vous pris ?
Je me suis dit quel challenge ! c’est une nouvelle expérience à faire. Avec le spectacle de rue « La Flûte en chantier » une adaptation de « La flûte enchantée » de Mozart pour fanfare et soprano lyrique, je m’étais déjà frottée à la fragilité de concentration des enfants et du public de rue et à leur redoutable exigence. Dès que nous ne sommes pas convaincants, ils vont jouer au ballon ou retournent à leur shopping et ils ont raison. Ces contraintes-là vous poussent à chercher l’excellence.
Dans cet échange, entre-t-il une part d’improvisation ?
Oui évidemment. Et merci au théâtre de rue, qui me permet de respecter rigoureusement et fidèlement un texte – celui de Lucette Salibur- lequel par sa richesse et sa complexité se suffit à lui-même, et à m’autoriser des détours ; ce que je ne faisais pas au tout début des représentations, mais j’ai vite compris que je devais aussi gérer des problèmes de discipline dont les enseignants ne se soucient pas toujours. En outre, il arrive, et j’aime qu’ils le fassent, que les enfants m’interpellent pour me demander, par exemple ce que signifie le mot « émoi ». Bien que Zaïna ne soit pas une maîtresse d’école, même si elle transmet une quantité d’informations assez ébouriffantes, j’estime qu’il serait incorrect de ne pas leur répondre. Au fil du temps, il s’est donc installé un « entre texte » qui change évidemment selon les représentations et ça m’enchante.
« Zaïna » parle de la langue et des mots, sentez-vous que les enfants y sont sensibles ?
Ils y sont très sensibles, de façon inégale et en fonction de leur âge. A partir du CE2 jusqu’au CM2, ils comprennent énormément de choses et boivent du petit lait. Pour les tranches d’âge en dessous, je pense qu’ils ne perçoivent pas bien le sens du texte, bien qu’ils soient sensibles aux couleurs et au jeu des langues. Cependant, et j’assume là ma prétention, je sens bien que, par la manière dont c’est transmis, je les marque et que s’ils ne comprennent pas toujours le sens, ils mémorisent beaucoup de choses qui sont stockées et ressurgiront plus tard. Pour le moment, elles sont quelque part dans leur tête, pas dans la case « j’ai compris », mais plutôt celle de « c’est bizarre » ou encore « tiens, ça a un goût que je ne connais pas, il faudra que je demande à la maîtresse ».
Le personnage de Zaïna, à la fois mère et langue maternelle, suggère aux enfants, avec les mots du conte, que leur destin est caché dans le plaisir qu'ils auront à maîtriser leur langue.
De cette histoire naît, sous la houlette de Christian Gangneron, un conte musical théâtralisé pour une comédienne-cantatrice dans une robe-décor couverte de langues de tissus.
Un spectacle interactif où les enfants spectateurs, assis en rond autour d’elle, tireront les langues pour faire évoluer l’histoire.
L’occasion pour le metteur en scène de distiller les airs d’opéra qu’il affectionne avec des sons d’aujourd'hui.
Comme un jeu de langues et de notes sur une partition lyrique.
Rencontre avec Maryseult Wieczorek
Sorcière blonde enfantée par un rayon solaire, Maryseult Wieczorek, soprano lyrique et magistrale interprète de « Zaïna » emmêle avec un bonheur rare nouvelle et ancienne passion. La première est le chant. La chanteuse d’opéra a commencé sous les auspices, les meilleurs sans doute, de William Christie et ses « Arts Florissants ». A l’opéra elle incarne les personnages du répertoire baroque, mais chante aussi Mozart (Despina dans « Cosi fan tutte ») et Bizet (Micaëla dans « Carmen »). Maryseult, voix de satin et jeu généreux, parcourt la scène en amazone éprise de liberté et d’aventures qui fouettent le sang et accélèrent le rythme cardiaque. « Zaïna » est de celles-là.
Avec Zaïna était-ce la première fois que vous jouiez la comédie ?
Non seulement c’était la première fois, mais la première fois seule. Ce qui m’a angoissée autant que motivée. Angoissée parce que je savais que tout le spectacle reposait sur mon dos. Mais en même temps je me suis dit que ça n’était pas plus mal et d’autant plus excitant que si je n’étais pas à la hauteur, je serais la seule responsable. Motivée également par la qualité d’un texte charnu, fortement ancré dans la nature. Lucette Salibur a un univers extrêmement riche et généreux, lumineux.
Vous êtes une artiste lyrique, donc habituée aux scènes vastes et à vous produire devant un public averti. Lorsque C. Gangneron vous a parlé de petite forme pour le jeune public, comment l’avez-vous pris ?
Je me suis dit quel challenge ! c’est une nouvelle expérience à faire. Avec le spectacle de rue « La Flûte en chantier » une adaptation de « La flûte enchantée » de Mozart pour fanfare et soprano lyrique, je m’étais déjà frottée à la fragilité de concentration des enfants et du public de rue et à leur redoutable exigence. Dès que nous ne sommes pas convaincants, ils vont jouer au ballon ou retournent à leur shopping et ils ont raison. Ces contraintes-là vous poussent à chercher l’excellence.
Dans cet échange, entre-t-il une part d’improvisation ?
Oui évidemment. Et merci au théâtre de rue, qui me permet de respecter rigoureusement et fidèlement un texte – celui de Lucette Salibur- lequel par sa richesse et sa complexité se suffit à lui-même, et à m’autoriser des détours ; ce que je ne faisais pas au tout début des représentations, mais j’ai vite compris que je devais aussi gérer des problèmes de discipline dont les enseignants ne se soucient pas toujours. En outre, il arrive, et j’aime qu’ils le fassent, que les enfants m’interpellent pour me demander, par exemple ce que signifie le mot « émoi ». Bien que Zaïna ne soit pas une maîtresse d’école, même si elle transmet une quantité d’informations assez ébouriffantes, j’estime qu’il serait incorrect de ne pas leur répondre. Au fil du temps, il s’est donc installé un « entre texte » qui change évidemment selon les représentations et ça m’enchante.
« Zaïna » parle de la langue et des mots, sentez-vous que les enfants y sont sensibles ?
Ils y sont très sensibles, de façon inégale et en fonction de leur âge. A partir du CE2 jusqu’au CM2, ils comprennent énormément de choses et boivent du petit lait. Pour les tranches d’âge en dessous, je pense qu’ils ne perçoivent pas bien le sens du texte, bien qu’ils soient sensibles aux couleurs et au jeu des langues. Cependant, et j’assume là ma prétention, je sens bien que, par la manière dont c’est transmis, je les marque et que s’ils ne comprennent pas toujours le sens, ils mémorisent beaucoup de choses qui sont stockées et ressurgiront plus tard. Pour le moment, elles sont quelque part dans leur tête, pas dans la case « j’ai compris », mais plutôt celle de « c’est bizarre » ou encore « tiens, ça a un goût que je ne connais pas, il faudra que je demande à la maîtresse ».
Dates
23 septembre 2015 | 15:30 | Place Saison à la Défense / Puteaux |
12 - 14 novembre 2015 | jeudi 12 novembre à 10:30 et 14:30 - vendredi 13 novembre à 10:30 et 15:15 - samedi 14 novembre à 17:00 | L'Entracte, Scène conventionnée Sablé-sur-Sarthe / Sablé-sur-Sarthe |
18 - 19 novembre 2015 | mercredi 18 novembre à 10:00 et 14:30 - jeudi 19 novembre à 10:00 et 14:30 | Arcal, studio des Pyrénées / Paris |
10 février 2016 | mercredi 10 février à 14:30 | Arcal, studio des Pyrénées / Paris |
2 - 3 février 2017 | jeudi 2 février à 10:00 et 14:00, vendredi 3 février à 10:00 et 13:45 | Arcal, studio des Pyrénées / Paris |
16 - 17 novembre 2017 | jeudi 16 novembre (10:00 et 13:45) & vendredi 17 novembre (10:00 et 13:45) | Arcal, studio des Pyrénées / Paris |
22 janvier 2018 | lundi 22 janvier à 14:00 (scolaire) à l'école de Plessis-Saint-Benoist (regroupement communal) avec la CAESE | Théâtre d'Etampes / Etampes |
23 janvier 2018 | mardi 23 janvier à 10:00 et 14:00 à l'école Chateaubriand de Morigny Champigny avec la CAESE | Théâtre d'Etampes / Etampes |
24 janvier 2018 | mercredi 24 janvier à 10:00 et 14:30 à Planète Enfants / Accueil de Loisirs-Périscolaire, Angerville avec la CAESE | Planète Enfants Accueil de loisirs Angerville & CAESE / Angerville |
8 - 9 février 2018 | jeudi 8 février (10:00 et 14:00) & vendredi 9 février (10:00 et 14:00) | Arcal, studio des Pyrénées / Paris |
19 septembre 2018 | Journées du patrimoine : 2 représentations à 11:00 et 15:00 | Bibliothèque intercommunale Diane de Poitiers d'Etampes / Etampes |
10 octobre 2018 | 2 représentations à 10:30 et 16:30 | Médiathèque Jean Ferrat de Houdan / Houdan |
19 - 20 novembre 2018 | lundi 19 novembre à 10:00 et 14:00, mardi 20 novembre à 10:00 et 13:45 | Arcal, studio des Pyrénées / Paris |
13 février 2019 | mercredi 13 février à 10:00 à la médiathèque | Espace Simone Veil | Espace Simone Veil / Ollainville |
13 - 16 mai 2019 | 1 représentation tout public le mercredi 15 mai à 15:00 ; 2 représentations scolaires (matin & après-midi) lundi 13, mardi 14 et jeudi 16 mai | Théâtre Ici & Là | Espace Saint Pierremont / Mancieulles |
2 - 3 décembre 2019 | lundi 2 décembre à 10:00 et 14:30 & mardi 3 décembre à 10:00 et 14:30 | Arcal, studio des Pyrénées / Paris |
13 décembre 2019 | vendredi 13 décembre à 18:00 à la médiathèque de Rombas | Médiathèque de Rombas / Rombas |
16 - 17 décembre 2019 | lundi 16 & mardi 17 décembre à 10:30 & 14:00 | Ecole Anatole France / Garges-lès-Gonesse |
19 - 20 décembre 2019 | jeudi 19 & vendredi 20 décembre à 10:30 et 14:00 | Ecole Anatole France / Garges-lès-Gonesse |
9 novembre 2021 | mardi 9 novembre à 14:00 à l'école rue du Noyer | Ecole | Saint-Jean de Beauregard | + d'infos / Saint-Jean de Beauregard |
20 janvier 2022 | jeudi 20 janvier à 10:00 & 14:30 | Ecole 11eme arrondissement | Paris | + d'infos / Paris |
21 janvier 2022 | vendredi 21 janvier à 10:00 & 14:30 | Ecole 20eme arrondissement | Paris | + d'infos / Paris |
9 juin 2023 | vendredi 9 juin 2023 à 10:30 & 13:45 | Ecole 97 rue des Pyrénées - Paris / Paris |
14 juin 2023 | mercredi 14 juin 2023 à 15:15 | Centre de loisirs Grands Champs - Paris / Paris |
27 juin 2023 | mardi 27 juin 2023 à 14:00 | Ecole 11 rue Lesseps - Paris / Paris |
29 juin 2023 | jeudi 29 juin 2023 à 13:30 et 15:30 | Ecole 10 rue Le Vau / Paris |
30 juin 2023 | vendredi 30 juin 2023 à 10:30 | Ecole Alquier Debrousse - Paris / Paris |
Ressources
- Zaïna - dossier de diffusion
- Zaïna - programme de salle