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L’Empereur d’Atlantis (Der Kaiser von Atlantis)
Opéra en un acte
Compositeur Viktor Ullmann
Librettiste Petr Kien
Création de l‘Arcal
Mise en scène Louise Moaty
Direction musicale Philippe Nahon & Ars Nova
ensemble instrumental
L’Empereur d’Atlantis : Quand la Musique Devient un Acte de Résistance
Cette oeuvre écrite en 1943 par Viktor Ullmann au camp de Terezin est à redécouvrir d’urgence : sa charge ironique contre le totalitarisme mais surtout la poésie qui fleurit au milieu des ténèbres et un lyrisme ensorcelant en
font une des plus belles oeuvres du XXe siècle, avec une grande puissance musicale et dramatique.
« La musique, c’était la vie. » — Greta Hoffmeister, Aninka de Brundibar
Argument
Cet opéra de chambre nous entraîne dans un monde dévasté dirigé par l’Empereur Overall, dont la folie tyrannique invente une guerre totale, de tous contre tous. La Mort, refusant de se laisser régenter et afin de reprendre la place qui lui est due, décide alors de cesser de faire mourir les hommes.Que se passe-t-il lorsque la Mort abdique ? Quel espace des possibles s’ouvre dans ce temps soudain suspendu ?
Avec ses personnages allégoriques (la Mort), ceux «pas tout à fait réels» (haut-parleur, tambour), ses personnages vivants (l’Empereur Overall, le Soldat, La Jeune Fille), et ceux vivants dans le souvenir (Arlequin, les morts-vivants), cette oeuvre a une puissance évocatrice qui appelle la poésie.
Distribution
Direction musicale Philippe Nahon & Ars Nova ensemble instrumental
Mise en scène Louise Moaty
Scénographie Adeline Caron
Costumes Alain Blanchot
Lumières Christophe Naillet
Maquillage Elisa Provin
Collaboration artistique Florence Beillacou
Chef de chant Nicolas Jortie
Travail sur le manuscrit original Facundo Agudin et Lisandro Abadie
Avec les chanteur·euse·s
Empereur Overall : Pierre-Yves Pruvot, baryton
La Mort, Le Haut-Parleur: Wassyl Slypak, basse
Arlequin (laVie), un Soldat: Sébastien Obrecht, ténor
Bubikopf, la jeune fille: Natalie Perez, soprano
Le Tambour: AnnaWall, mezzo-soprano
Ars Nova ensemble instrumental
(13 musiciens) : flûte (&picc.), hautbois, clarinette,
saxophone alto, trompette, banjo ténor (& guitare),
percussions, clavecin, piano, harmonium, quintette à cordes
Production
Production déléguée Arcal
Coproduction de la création
L’Arcal a voulu travailler sur cette oeuvre avec la metteure en scène Louise Moaty, avec qui la complicité remonte au Bourgeois Gentilhomme du Poème Harmonique et de Benjamin Lazar et dont les précédentes mises en scène ont révélé un grand sens du théâtre et de la poésie, une grande sensualité dans le mouvement des corps, dans le jeu avec les lumières et les matières visuelles, et aussi une écoute musicale très organique. L’ensemble Ars Nova mené par son chef Philippe Nahon, féru de théâtre depuis la Carmen de Peter Brook donne ses couleurs à cette très belle partition, rassemblant des instruments inhabituels (banjo, saxophone, harmonium). Cette oeuvre universelle autant par son thème que sa beauté touche un large public, adultes, mais aussi enfants et adolescents à partir de 11 ans. Ce projet se prête aussi à des ateliers de pratique et de réflexion autour de différents thèmes (la mort, les camps, la résistance par les arts…).
Note d’intention de Louise Moaty
A la frontière
Der Kaiser von Atlantis est un des chefs-d’oeuvre nés de l’étrange
exception que fut le camp de Theresienstadt. D’abord introduits de
façon clandestine, la musique et les arts y furent tolérés puis
encouragés par les nazis dans le but de transformer la forteresse en
instrument de propagande. Par une sinistre supercherie,Terezin devint
alors le plus terrible des leurres, servant notamment à mystifier les
envoyés internationaux. Le Reich y fit tourner un film : «Le Führer
donne une ville aux juifs», pour lequel de fausses façades de cafés et
magasins furent construites, et captés des extraits d’une représentation
de l’opéra pour enfants Brundibar, donné devant la Croix-Rouge.
Dans ce camp de transit furent regroupés à partir de fin 1941 plus de
144 000 juifs, principalement tchèques. Les conditions matérielles,
meilleures que celles des autres camps, provoquèrent toutefois 33 000
morts. Lieu de vie où le temps ne comptait qu’au rebours d’un sursis
indéterminé, lieu du départ définitif versAuschwitz ou d’autres camps
d’extermination pour 88 000 d’entre eux, Theresienstadt comptait
environ 19 000 survivants à la fin de la guerre.
Dans cette antichambre de l’enfer, la vie artistique rendue possible pour
les prisonniers, bien que dans des conditions très difficiles, atteint un
degré paroxystique. L’effervescence artistique fut telle qu’il n’était pas
rare que plusieurs concerts, pièces de théâtre soient organisés le même
soir, dans les salles de travail, les caves, les greniers, ou dans un ancien
gymnase servant de synagogue et de théâtre.
L’instrumentation hétéroclite de L’Empereur d’Atlantis peut en
témoigner : on compose pour les instruments disponibles, et dans
l’orchestration on trouve piano, clavecin, harmonium ainsi que des
instruments aussi inattendus que banjo ou saxophone. La partition
manuscrite, écrite sur feuillets recyclés se déchiffre comme un
palimpseste. Recomposée, décomposée, elle porte en elle les traces
de la censure, des départs pour l’est de certains musiciens. Elle ouvre
aussi des espaces de doute, d’interrogation :ordre des séquences, choix
entre différentes versions du texte – s’y plonger revient à mener une
véritable enquête.
Mais parfois la volonté des créateurs est restée à l’état d’énigme, et il
nous faut construire notre propre version, cherchant à nous approcher
au plus près du coeur battant de l’oeuvre.
Le Kaiser n’aura finalement jamais été créé à Terezin : à cause de son
interdiction très probable par le conseil Juif, gouvernement interne du
ghetto ? Ou du terrible convoi d’octobre 1944, par lequel partirent le
compositeur Viktor Ullmann, le librettiste Petr Kien, le scénographe
Frantisek Zelenka et tant d’autres, pour ne jamais revenir ? Beaucoup
de zones d’ombre demeurent et les souvenirs des survivants, parfois
contradictoires, semblent autant de pièces d’un puzzle incomplet…
Parce que limitée par des moyens misérables, contrôlée, asservie, la
création prit àTerezin l’intensité inouïe d’un acte de survie et de liberté.
«D’une certaine manière, tout cela a représenté un effort pour traverser la
guerre, pour survivre. (…) Vous ne saviez jamais si vous seriez à la même
place le lendemain en train de faire de la musique, ou si vous alliez monter
dans un de ces trains» se souvient le violoniste Karel Fröhlich, tandis
que Greta Hoffmeister, l’Aninka de Brundibar, répond :«La musique !
La musique, c’était la vie !».
Le Monde à la renverse
A la frontière est le titre d’une des pièces écrites par Petr Kien durant
sa captivité ; c’est aussi une expression propre à décrire cet espace de
l’entre-deux que fut Theresienstadt. La grande force de L’Empereur
d’Atlantis repose notamment sur la puissance avec laquelle le contexte
de sa création s’y trouve transcendé, pour nous entraîner dans un
espace poétique, un espace-frontière, entre-deux de tous les renversements.
C’est le monde-limite de l’Empereur tout d’abord, qui rêve d’atteindre
un silence définitif, «un silence de mort» : nous sommes «quelque part»,
dit le livret, «où l’on ne compte plus les jours», un lieu sec, «désert à cause
des trous d’obus», lieu aux «longues ombres», où «la lune est blanche» et
«le miroir voilé» depuis des années.
Mais cet entre-deux est aussi celui dans lequel nous fait soudain basculer
la Mort par sa révolte.Là où la mort s’arrête s’ouvre en effet un espace
des possibles, saisi en équilibre dans un étrange temps suspendu –
comme ces Intermèdes glissés par Ullmann entre les différents tableaux
de l’opéra, intitulés «Danse de mort» ou «les Morts-vivants».
Entre présence et absence, les personnages eux-mêmes voient leur
présence réelle remise en cause, ou nous offrent une identité trouble,
renversée : au Haut-Parleur «que l’on ne voit pas, que l’on entend
seulement» fait pendant leTambour, «une apparition pas tout à fait réelle,
comme la radio», tandis que l’Empereur «que l’on n’a plus vu depuis des
années déjà, car il s’est enfermé dans son gigantesque palais», y côtoie la
Mort, «un soldat ayant démissionné», et la Vie «qui peut rire tout en
pleurant».
Notre propre mémoire se confond avec la mémoire des personnages :
celle de la Jeune fille, «pas assez vieille pour se souvenir» ou d’Arlequin,
nommé originellement Pierrot par le librettiste Petr Kien, alias la Vie,
qui se plaint de n’être plus qu’«un souvenir plus pâle que les photographies
jaunies de ces hommes qui ne savent plus sourire». Dans la musique, on
retrouve de nombreuses citations déformées, transformées, comme la
reprise du thème de la mort dans la symphonie Asrael du compositeur
Josef Suk, une variation en mode mineur de l’hymne nazi, ou
l’adaptation du choral de Martin Luther Ein feste Burg ist unser Gott,
venus comme hanter l’oeuvre elle-même.
L’Ecole de la Forme
C’est ici, quand créer ne fait plus qu’un avec la nécessité de rester
vivant, que le compositeur Viktor Ullmann croit saisir l’essence même
de son art.Ainsi peut-on lire dans ses écrits : « La maxime de Goethe
«vivez le moment présent, vivez dans l’éternité» a toujours représenté pour
moi le sens énigmatique de l’Art. La structure ou la composition d’une oeuvre
doit arriver à conquérir sa substance. Theresienstadt a été, et est encore pour
moi, l’école de la Forme.Auparavant, lorsque nous ne ressentions ni l’impact
ni le fardeau de la vie matérielle parce qu’ils étaient gommés par le confort,
cet accomplissement magique de la Civilisation, il était facile de concevoir
des formes artistiques d’une grande beauté. C’est ici, àTerezin, lorsque dans
notre vie de tous les jours il nous fallut vaincre la matière avec le concours
de la forme, lorsque tout ce qui avait rapport aux Muses contrastait si
extraordinairement avec l’environnement qui était le nôtre, que se trouvait la
véritable école des Maîtres. (…) J’ai composé à Terezin une certaine quantité
de musique, principalement pour satisfaire les besoins des chefs d’orchestre,
des metteurs en scène, des pianistes et des chanteurs, et de ce fait, des
membres de l’Administration des loisirs du ghetto. En dresser le catalogue
serait aussi vain que de souligner le fait que jouer du piano à Theresienstadt
fut totalement impossible aussi longtemps que le camp fut dépourvu
d’instrument. Il serait tout à fait aussi futile d’évoquer pour l’édification des
générations futures le cruel manque de papier à musique. Il faut souligner
cependant que Theresienstadt a contribué à mettre en valeur et non à
empêcher mes activités musicales, qu’en aucune façon nous ne nous sommes
assis pour pleurer sur les rives de Babylone, et que notre effort pour servir
respectueusement les Arts était proportionnel à notre volonté de vivre, malgré
tout. Je suis convaincu que tous ceux qui luttent, dans la vie comme dans
l’Art, pour triompher de la Matière qui toujours résiste, partageront mon
point de vue.»
Nul formalisme ici mais bien, entre présent et éternité – et pour
reprendre la définition de la beauté par Hugo – la nécessité de donner
un contour à l’infini.
L’éblouissement poétique
Et c’est ce que nous demande L’Empereur d’Atlantis, en nous
représentant la Mort elle-même, venue déchirer une fenêtre de lumière
et d’utopie dans le ciel de plomb de l’Empereur. «Paysage au voile gris
soudain illuminé», où «la lointaine lumière du soleil nous attire». Cette
lumière qui resplendit soudain n’est autre que celle de la poésie, au
propre comme au figuré, puisque l’écriture du livret comme celle de la
musique, s’affirment peu à peu dans un élan poétique, d’un lyrisme
absolu.
«Regarde, le monde est lumineux et coloré» dit le Soldat à la Jeune fille,
quand de nouveau peut «fleurir la fleur de l’amour».
Comme si seule la poésie pouvait à nouveau nous ouvrir les portes
d’un monde où la couleur parvient à nous éblouir. «Est-ce vrai»
demande la jeune fille au soldat, «qu’il existe des prés remplis de couleurs
et d’odeurs ? Des montagnes bleues de lumière rayonnante ?» Comment
pourrait-on s’étonner alors de découvrir que le librettiste Petr Kien
était peintre et dessinateur aussi bien que poète, ou de savoir quels
liens étroits unissaientViktor Ullmann et la pensée anthroposophique
de Rudolf Steiner, inscrite dans l’héritage de Goethe et de son Traité des Couleurs.
La Mort Jardinière
«Je suis la Mort, la Mort Jardinière, et je sème du sommeil dans les sillons
labourés par la douleur, et j’arrache les mauvaises herbes flétries de créatures
fatiguées, et je fauche le grain mûr de la souffrance dans les campagnes. Je
suis celle qui libère de la peste, et non la peste elle-même (…) Je suis la plus
grande fête de la liberté, je suis l’ultime berceuse. Calme et paisible est ma
demeure hospitalière ! Venez, reposez-vous !» Magnifique métaphore
déployée en autoportrait par cette Mort venue chercher l’Empereur,
et reprendre ainsi sa place au sein même de la vie.
Jean Améry, résistant autrichien rescapé des camps, parle de
«l’effondrement total de la représentation esthétique de la mort. (…) Il n’y
avait pas de place à Auschwitz pour la mort conçue dans sa forme littéraire,
philosophique et musicale. Il n’y avait pas de pont qui reliât la mort
d’Auschwitz à la Mort àVenise.Toute réminiscence poétique de la mort était
malvenue, qu’il s’agisse de Ma soeur la mort de Hesse ou de la mort telle
que la chante Rilke : «Ô Seigneur, fais à chaque homme le don de sa propre
mort» (…) la mort en perdait finalement sa teneur spécifique sur le plan
individuel aussi. (…) Des hommes mouraient partout, mais la figure de la
Mort avait disparu». C’est elle qui est appelée ici par les personnages,
dans un choral d’une grande force par lequel se conclut l’opéra. «Viens,
Mort, toi notre très cher hôte, dans la chambre de notre coeur» Cette Mort
Jardinière devait reprendre sa place, portée en étendard par la révolte
des morts-vivants – aux «armoiries», nous dit le Haut-Parleur, de
«charrue ensanglantée».Une place fertile qui est aussi celle de la poésie,
devenue sous la plume d’Ossip Mendelstam la «charrue qui soulève les
couches profondes du temps» pour redonner à la vie son sens et sa beauté.
Fiche technique
Durée 1h sans entracte • opéra chanté en allemand, surtitré en français.
Public adultes
En famille à partir de 11 ans
Scolaires collèges, lycées
Technique spectacle avec fosse
La presse en parle
LIBÉRATION• L’Empereur d’Atlantis, joyau sauvé de Terezin
[…] Der Kaiser von Atlantis est un chef d’oeuvre. Depuis sa
redécouverte […] cet opéra a fait l’objet de nombreuses réalisations
scéniques. La nouvelle production proposée de l’Arcal fait partie des
plus réussies.
Avec peu de moyens et une direction d’acteurs affûtée, Louise Moaty
réussit un spectacle violent et poétique. Philippe Nahon, qui dirige le
toujours remarquable ensemble Ars Nova, restitue avec précision et
beauté l’aspect ironique de cette partition où l’on entend autant le
post-romantisme et l’héroïsme vocal wagnérien que ses antidotes.A
savoir, l’impureté stylistique et la fragmentation thématique de Mahler,
le cabaret exressionniste et les fanfares désarticulées de KurtWeill, et
enfin l’atonalité lunaire de Berg et de Schoenberg, qui fut le professeur
d’Ullmann.
On retrouve sur le plateau des chanteurs magnifiques, dont le ténor
Sébastien Obrecht, la soprano Natalie Perez et la basse unkrainienne
Wassyl Slipak, qui incarne avec brio cette Mort, furieuse d’être
industrialisée par l’Empereur et qui décide de se mettre en grève. Eric Dahan
LE MONDE – • A Terezin, sur les traces d’un opéra fantôme
Cet opéra subversif, avant-gardiste et iconoclaste, tant dans sa
conception que dans son écriture […] demeure un chef d’oeuvre. Marie-Aude Roux
LE FIGARO • L’Empereur d’Atlantis, l’espoir fait vivre
On la savait un peu magicienne. Eprise d’ombre et de lumières. De
musique baroque surtout […]. On l’attendait n’importe où sauf ici.
Dans l’univers trouble du camp de concentration de Terezin, en
Tchécoslovaquie. […]. Qui mieux que Louise Moaty, pouvait
réenchanter, avec l’économie de moyens qu’est celle de la compagnie
nationale de l’Arcal, ce bijou de fulgurance poétique ? […]
Là où la plupart de ses prédécesseurs ont préféré céder à la tentation
hugolienne, ne voyant « que le choix du noir », s’efforçant de
contextualiser l’ouvrage en multipliant les références au régime nazi,
Louise Moaty préfère l’espoir, l’enfance et le rêve. « Le germe de la
pensée créatrice ne meurt pas dans la boue et la fange. Même dans de
pareils endroits, elle est capable de croître et de déployer sa floraison. » Il
suffit de l’entendre réciter, les yeux écarquillés, ces quelques vers du
jeune Petr Ginz, l’enfant poète deTerezin, emblème de la Shoah, pour
comprendre que chez cette ensorceleuse du théâtre et de l’opéra
l’âme d’enfant se confond comme par magie avec celle de l’artiste.
Thierry Hilleriteau
TÉLÉRAMA • Souverain Empereur
Un opéra de poche composé dans le camp de concentration de Terezin. Immarcescible. Un moment qui vous hantera longtemps. Judith Chaine
Dates
Plus de représentation à venir pour cette saison.
Les autres spectacles
Don Giovanni
- Tout public
- Opéra
Don Giovanni (1787)
Musique W.-A. Mozart
Livret Lorenzo Da Ponte
Direction musicale Julien Chauvin • Le Concert de la Loge
Mise en scène Jean-Yves Ruf
Public pour tous • à partir de 11 ans
Durée 2h50 + entracte
Création Arcal novembre 2024

Orfeo
- Tout public
- Opéra
Orfeo (1672)
Musique Antonio Sartorio
Livret Aurelio Aureli
Mise en scène Benjamin Lazar
Direction musicale Philippe Jaroussky | Brice Sailly • Ensemble Artaserse
Public pour tous • en famille dès 11 ans
Durée 2h45 + entracte

Chimène, faire entendre sa voix
- Collégiens, lycéens
- Tout public
- Forme légère
- Hors les murs
Chimène, faire entendre sa voix (1783)
Musique Antonio Sacchini
texte Guillard d’après Le Cid de Corneille
Mise en scène Sandrine Anglade
Quatuor à cordes Concert de la Loge
Public pour tous à partir de 13 ans
Durée 1h

Zaïna
- Jeune Public – 6-10 ans
- Forme légère
- Hors les murs
Zaïna (2003)
Musique Jonathan Pontier
Texte Lucette Salibur
Mise en scène Christian Gangneron
Public pour tous • en famille dès 6 ans
Durée 45 mn
