Une question sur ce spectacle ?
Votre contact : Catherine Lafont – +33 (0)6 67 33 26 59
My Way to Hell
Cross-over opéra
Musique Matteo Franceschini
Conception et mise en scène Volodia Serre
Argument
Rêves aquatiques et désirs terrestres
La veille d’une grande décision, une adolescente s’endort. Traversée dans son rêve par la voix de la Petite Sirène qui, comme elle, s’apprête à commettre l’irréparable, elle voit sa chambre devenir le théâtre de tous les possibles : meubles et lumière se transforment, révélant un monde aquatique mystérieux et féérique, avant la rencontre éprouvante de la sorcière-araignée de mer, et la découverte du monde des humains.
Distribution
Composition musicale Matteo Franceschini
Mise en scène et conception Volodia Serre
Images de scène Matthieu Mullot
Lumières Jean-Luc Chanonat
Costumes Magali Perrin-Toinin
Régisseur général Nicolas Roger
Régisseur lumières et vidéo Philippe André
Ingénieur son Sébastien Naves
Avec
Chantal Santon, soprano
Damien Bigourdan, ténor
Bruno Helstroffer, guitares et théorbe
Benoît Bourlet , batterie et percussions
Matteo Franceschini , programmation live et basse
Production
Production
Arcal,Grand Théâtre de Reims et La Cartonnerie
Coproduction
La Muse en Circuit, Centre national de création musicale. Avec l’aide du Fonds de Création Lyrique.
En partenariat avec la Batterie de Guyancourt et leThéâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines pour la résidence et la maquette de novembre 2009.
Avec le soutien du Conseil Général du Pas-de-Calais pour la reprise de novembre 2010, et l’aide à la diffusion du Conseil Général desYvelines.
Le mot du metteur en scène
En 08, Christian Gangneron m’a proposé de rencontrer Matteo Franceschini qui avait le projet d’écrire un « cross-over opéra ». Nous avions de nombreux désirs communs dont certains ont servi de pistes de départ à nos recherches :
– construire une forme inédite de spectacle dont le texte et la musique s’écriraient dans le même temps et s’influenceraient réciproquement
– faire se croiser les publics de musique et de théâtre ainsi que les différents publics musicaux (classique, contemporain, pop/rock)
– travailler autour de la notion de mythe
– explorer les frontières entre les différents états de l’oralité (parole, poème, chant…)
Le mythe d’Orphée et Eurydice s’est très vite imposé à nous comme le terrain d’investigation idéal pour ces recherches, à la fois textuelles, musicales et plastiques.Nous sommes allés puiser aux sources textuelles les plus diversifiées (Virgile, Ovide,D ante, Buzzati, Shakespeare, Claudel, Rilke, Tennessee Williams, Olivier Py) nous allons fouiller la colossale matière musicale composée directement autour d’Orphée et Eurydice, puis, par extension, élargir nos choix à des références musicales plus récentes voire tout à fait actuelles, dont le lien avec le mythe se crée par l’intermédiaire du spectacle.
De Monteverdi à Bob Dylan, de Clérambault à AC/DC, de Metallica à Mozart en passant par Poliziano, les Beatles, Morcheeba, Purcell ou Radiohead, nous nous servons de tout ce qui peut nous aider à raconter au mieux l’amour, le désespoir, la révolte et l’enfer d’Orphée et Eurydice.T outes ces sources d’inspiration interviennent en liaison étroite avec le fil dramaturgique nous servant de guide comme le fil d’Ariane dans le labyrinthe de Dédale. Mais il ne s’agit que du point de départ de la composition musicale. Nous pouvons aussi bien choisir de garder la totalité d’un morceau (alors simplement remixé), d’en tirer la substantifique moelle dans une réécriture complète, ou un simple détail n’intervenant alors plus que comme une citation lointaine. Le principe essentiel est que l’ensemble de ce corpus d’extraits choisis subit de multiples « traitements » permettant à chacun de s’intégrer à une partition globale cohérente et originale. Le travail de compilation n’est que le point de départ de la refonte totale constituant le coeur du travail de composition musicale.
L’occasion nous est alors donnée de nous inscrire à notre tour dans l’éternité du mythe en nous saisissant de tout ce qui peut, au travers du temps et jusqu’à aujourd’hui, lui donner corps et voix.
Volodia Serre
metteur en scène
La musique
La partie musicale du projet est un véritable voyage à travers le temps. Les deux interprètes jouent sur les frontières du chant, de la parole, en passant du baroque au rock le plus contemporain.Mais il ne s’agit pas d’une sorte de catalogue de chansons et de styles. Le travail musical est une exploration, une vraie composition et recomposition (avec une dimension “live”, grâce à l’utilisation d’un setup électronique sur scène) des différents morceaux qui peuvent nous servir pour raconter au mieux l’amour, le désespoir, la révolte. Sur le plateau, à côté des chanteurs/acteurs seront réunis trois musiciens pouvant constituer tour à tour un petit ensemble baroque ou un véritable groupe de rock. Le coeur du projet est de jouer sur les frontières de la parole et du chant et sur la personnalité des interprètes, questionner leurs goûts musicaux, et trouver un “son” commun.
Matteo Franceschini
Fiche technique
Durée 1h15
Public tout public
Dates
Plus de représentation à venir pour cette saison.
Les autres spectacles
Don Giovanni
- Tout public
- Opéra
Don Giovanni (1787)
Musique W.-A. Mozart
Livret Lorenzo Da Ponte
Direction musicale Julien Chauvin • Le Concert de la Loge
Mise en scène Jean-Yves Ruf
Public pour tous • à partir de 11 ans
Durée 2h50 + entracte
Création Arcal novembre 2024

Orfeo
- Tout public
- Opéra
Orfeo (1672)
Musique Antonio Sartorio
Livret Aurelio Aureli
Mise en scène Benjamin Lazar
Direction musicale Philippe Jaroussky | Brice Sailly • Ensemble Artaserse
Public pour tous • en famille dès 11 ans
Durée 2h45 + entracte

Chimène, faire entendre sa voix
- Collégiens, lycéens
- Tout public
- Forme légère
- Hors les murs
Chimène, faire entendre sa voix (1783)
Musique Antonio Sacchini
texte Guillard d’après Le Cid de Corneille
Mise en scène Sandrine Anglade
Quatuor à cordes Concert de la Loge
Public pour tous à partir de 13 ans
Durée 1h

Zaïna
- Jeune Public – 6-10 ans
- Forme légère
- Hors les murs
Zaïna (2003)
Musique Jonathan Pontier
Texte Lucette Salibur
Mise en scène Christian Gangneron
Public pour tous • en famille dès 6 ans
Durée 45 mn
